Le 2 Avril, chaque année, est la journée de sensibilisation à l’autisme. Cette journée se démarque par être habillé en bleu.
Pourquoi bleu ? Car cette couleur symbolise le rêve et la vie, parce qu’elle est douce et apaisante, et semble appréciée des personnes autistes qui connaissent souvent des troubles sensoriels. Cette sensibilisation est effective tout ce mois d’Avril. Elle a pour but d’informer le grand public sur cet handicap invisible.
En quelques chiffres, 1 personne sur 150 dans le monde. La France compte environ 430 000 personnes autistes à des degré divers dont 25% sont des enfants.
Plusieurs plan autisme ont été mis en place par le gouvernement.
Nous sommes à notre 4ème plan autisme (2018-2022). Ce dernier vise à augmenter les diagnostics précoces et surtout former au plus grand nombre nos médecins libéraux, crèches et PMI. Effectivement, étant les interlocuteurs privilégiés des familles lors des consultations recommandées dans le développement du jeune enfant et ceux durant les 6 années premières, les médecins généralistes et pédiatres sont les professionnels de santé à communiquer sur les questionnements des parents concernant les retards de développement. Il est donc très important de trouver une écoute nécessaire et de connaitre les premiers signes qui doivent nous alerter.
Il faut arrêter de remettre à plus tard des réponses concrètes. Il ne faut plus attendre que l’enfant « murisse », « grandisse », « rentre à l’école », cela ne fait que retarder l’échéance diagnostic et surtout l’accompagnement adéquat.
Les recommandations de la Haute Autorité de Santé (HAS) ne sont pas assez connues.
Via cette enveloppe budgétaire supplémentaire, le gouvernement souhaite :
Augmenter les classes spécialisées UEM (Unités d’Enseignement Maternelle), idem pour le primaire, collège et lycée. L’objectif est d’atteindre un parcours scolaire à 100%.
Réduire les hospitalisations en service psychiatre. Car étant peu diagnostiqué et du fait du manque de place dans les structures adaptées, beaucoup trop d’adultes autistes se retrouvent dans ces services.
Repérer les adultes en situation d’emploi. Des mesures sont également prévues pour améliorer le repérage des adultes ayant des troubles autistiques, afin de pouvoir adapter leur prise en charge et leur accompagnement vers l’emploi.
Aider les familles. Le gouvernement veut créer une « plateforme de répit » par département. Ces structures permettront des gardes temporaires (quelques heures ou jours) des enfants ou des adultes autistes, afin que leurs familles puissent se reposer ou partir en vacances.
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Grâce au coup de projecteur de l’état, l’autisme est de moins en moins méconnu. Cependant le premier plan autisme date de 2005 mais il reste encore trop de sensibilisation à faire.
Pour aller plus loin :